"Marcher pour progresser" est un voyage à thème qui associe la nature, la marche et divers outils de développement personnel et de bien-être.
Les maîtres mots du voyage sont simplicité et autonomisation, ce qui n'exclu pas la précision et la rigueur ni l'ouverture sur de nouveaux savoirs.
L'ambition de ce stage, qui se veut avant tout un véritable voyage, est de remettre aux participants, en prime du plaisir de la randonnée en milieu saharien, des outils efficaces de développement personnel et de bien-être, qu'ils pourront utiliser et valoriser efficacement et simplement dans leur vie quotidienne. Pour cela, j'ai voulu que ces outils soient simple à mettre en oeuvre dans la vie quotidenne et qu'ils soient économiquement accessibles au plus grand nombre.
Cette expérience se veut aussi être une ouverture sur des savoirs que les participants pourront éventuellement explorer plus en profondeur par la suite. Aucune approche n'est exclue et le périple sert principalement d'ossature à d'autres apports théoriques et pratiques qui peuvent être amenés par les participants eux-même s'ils le souhaitent.
De cette manière, "Marcher pour progresser" se veut être un forum humaniste, lieu d'échange et de partage.
Le programme de gestion du stress que je propose de découvrir dans ce séminaire a été développé et évalué dans un contexte hospitalier pour être utilisé dans les entreprises et dans ma pratique privée.
Au-delà de sa dimension thérapeutique et prophylactique, ce programme, qui s'inspire largement des techniques classiques de la sophrologie, a aussi comme ambition d'être un vecteur de développement personnel. Il s'adresse à toutes les personnes qui souhaitent acquérir des outils pratiques pour pallier les effets négatifs du stress ou s'épanouir.
Les notions de naturopathie enseignées pendant le voyage sont extraites de l'enseignement du naturopathe Robert Masson et le thème principalement abordé est le "Potentiel Vital Homéostasique". La bonne intégration de cette théorie est essentielle si nous admettons que la naturopathie est avant tout la discipline qui aide notre corps à maintenir ou à retrouver ses moyens naturels et physiologiques de défense et d'adaptation. La connaissance précise des charges physiologiques, des décharges physiologiques et pathologiques de notre potentiel vital permettra aux participants d'organiser une vie quotidienne respectueuse qui veille à maintenir cet élan vital naturel à son meilleur niveau et être garant d'une bonne santé.
Le programme de remise en forme s'appuie sur les théories scientifiques de la physiologie de l'effort et a pour objectif de permettre aux participants d'élaborer, à l'aide de quelques formules simples mais scientifiquement rigoureuses, un plan de (re)conditionnement physique calibré et individualisé facile à mettre en oeuvre.
La nature et la marche sont aussi utilisés à part entière comme outils de réflexion et de méditation. Le désert, à l'instar de la mer ou de la montagne et de tout environnement sauvage, impose naturellement des règles et des limites que nous devons impérativement respecter sous peine de nous exposer à de sérieux ennuis.
Selon moi, il y a une relation très étroite entre le stress pathologique et ses nombreuses conséquences psychosomatiques et, d'autre part, la notion de limite et leurs dépassements dans notre vie quotidienne. Dans notre société, les incitants sont nombreux pour nous pousser consciemment et inconsciemment à repousser et à transgresser ces limites. Le prix à payer pour l'individu est lourd de conséquences et d'angoisses.
Dans ce voyage, la nature et la marche reconvoquent le principe de réalité : nul besoin dans ces lieux de faire de longs discours, d'être moralisateur ou castrateur à outrance pour faire comprendre à quelqu'un, qu'ici les possibilités et le rythme sont dictés par l'environnement et par le corps.
L'intégration consciente ou inconsciente de ces limites universelles, imposées par la nature et nos possibilités physiologiques débarrassées des leurres imaginaires que notre société nous tend et nous vend, est fondamentalement apaisante et nous permet de retrouver une véritable dimension à l'intérieur de laquelle nous pouvons nous redéployer sereinement. En cela, le monde sauvage et la marche sont mes meilleurs collaborateurs pour nous aider à retrouver, sans blessure narcissique, grâce à une intégration sereine, nos véritables dimensions, et la modestie de notre condition humaine.
La logistique des voyages est assurée par l'agence Tamera qui est mon partenaire depuis 2003 et est spécialisée dans l'organisation de voyages d'aventure, de nature et de trekkings sur les cinq continents. La philosophie de cette agence, à la fois éthique, humaniste et écologique est en parfaite adéquation avec l'esprit de "Marcher pour progresser".
L'utilisation des itinéraires bien connus de l'agence et de ses relais locaux sur lesquels l'organisation et la logistique sont parfaitement rodées me laisse l'esprit complètement libre pour me consacrer uniquement au bon fonctionnement du séminaire.
De plus, les itinéraires initiaux de Tamera ont été réétudiés en fonction de la spécificité du voyage: le temps de marche quotidienne ne doit pas dépasser 4 à 5 heures. Au-delà d'une telle période de marche dans ces conditions particulières, il devient difficile de garder encore suffisamment d'énergie pour les temps théoriques et pratiques de la formation. De plus, il faut aussi réserver du temps pour savourer la nature.
Le voyage est conçu pour être à la portée de quasiment toute personne en bonne santé et ne nécessite aucune préparation spécifique. Lors de l'inscription au séminaire, j'ai toujours un contact préalable avec les futurs participants afin d'évaluer leur niveau d'expérience de la marche et pouvoir constituer des groupes les plus homogènes possible sur le plan de la condition physique.
Il ne s'agit pas, bien sûr, de rendre les choses plus difficiles ou plus austères que les conditions naturelles. Il faut savoir que les habitants des régions visitées ou les équipes logistiques de Tamera ont trouvé des solutions adaptées à ce milieu et sont capables de créer au bivouac, lors des repas, à la belle étoile ou sous la tente, un véritable confort nomade.
Durant notre séjour, nous sommes attentifs aux problèmes liés à la fréquentation touristique des lieux visités et nous suivont les recommandations d'initiative telles que "Déserts propres" afin de mieux apprécier la qualité et la beauté de ces espaces fragiles en respectant l'environnement et les populations locales.
Il est important de noter que tous les « ateliers » proposés pendant le voyage sont facultatifs : chacun est libre d'y participer ou non. Les apports des participants sont les bienvenus s'ils possèdent un savoir ou une expérience qui peut enrichir le groupe. A travers le programme que je proposes, je n'ai pas la prétention d'amener une expérience ou un savoir exhaustif sur les outils de mieux-être et de bien-être et la quotepart des participants aux voyages précédents a permis au séminaire d'évoluer et à moi-même de progresser.
Je me suis interrogé sur l'impact écologique de Marcher pour progresser et de mes nombreux déplacements en avion. Mon pari est que les retrouvailles des participants avec la simplicité imposée par le désert et la montagne auront un effet écologiquement positif à long terme par l'adoption de quelques mesures de « simplicité volontaire » du mode de vie au quotidien. Néanmoins, j'invite les participants à évaluer l'impact écologique de leur voyage et aussi, s'ils le souhaitent, à le compenser volontairement.
Après un réveil spontané à l'aube -- pas besoin ici de simulateur d'aube pour achever son rêve de la nuit -- et après le rituel du débarbouillage, je propose quelques exercices énergétiques de mise en route articulaire et musculaire mais aussi de dynamisation pendant une dizaine de minutes. Ces exercices sont toujours les mêmes chaque matin afin qu'ils soient parfaitement intégrés par les participants à la fin du voyage.
Le matin, en fonction de la condition physique du groupe, nous marchons deux ou trois heures. Durant celle-ci, j'organise une randonnée en solitaire qui peut durer une à deux heures: le guide local ouvre la marche et nous partons en file indienne à une distance de sécurité qui nous permet de nous voir les uns les autres tout en ayant la possiblité de marcher tranquillement avec une impression suffisante de solitude.
Pendant ce périple en solitaire, on peut savourer le désert ainsi que les pensées ou le vide qu'il génère en nous. Diverses techniques peuvent être utilisées comme outils de développement personnel et de bien-être :
Il est évident que toutes ces techniques peuvent être utilisée facilement au retour dans notre vie quotidienne ou lors de nos balades dominicales dans les bois et dans les champs.
Le midi, en fonction de la fatigue du groupe, des conditions météorologiques (vent, chaleur, ...) et de l'ombre que nous dispense l'acacia, le tamari, la falaise ou la grotte, je propose, entre le repas et la sieste, une pratique de sophrologie ou une petite « conférence théorique » sur des notions de naturopathie, de physiologie de l'effort ou sur des thèmes qui s'improvisent en fonction de l'humeur et de la dynamique propre à chaque groupe.
L'après-midi, nous marchons de nouveau entre une heure et demi et deux heures en fonction du niveau et de la demande du groupe. Sur une journée, nous marchons donc environ 4 à 5 heures ce qui laisse du temps pour le temps, pour soi et pour profiter du désert. A la fin de la promenade, avant de prendre le thé, je propose quelques exercices de stretching pour délier la musculature, éviter les courbatures, débloquer les articulations et ainsi déjà se préparer au plaisir de l'étape du lendemain.
Le soir, autour du feu du bivouac, une séance de sophrologie, une petite intervention théorique ou simplement une conversation pourra s'improviser avant de rejoindre notre sac de couchage, à la belle étoile ou sous la tente pour celui qui préfère.